La transition vers l’observabilité cloud implique des changements

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Qu’ils soient culturels ou techniques, des changements s’imposent pour migrer vers l’observabilité cloud. Les entreprises ont un rôle à jouer pour soutenir les responsables informatiques.

Les entreprises, tous secteurs confondus, accélèrent aujourd’hui leur transition vers des applications de nouvelle génération, conçues dans des environnements cloud natifs et selon une approche “micro-services”. Pour y parvenir, elles considèrent à juste titre qu’une stratégie « cloud-first » est l’élément central d’une transformation numérique rapide permettant  ainsi de répondre efficacement  aux besoins croissants des utilisateurs.

En concevant leurs applications directement dans un environnement hybride ou multicloud, les entreprises ont davantage de souplesse et de liberté dans leur processus de développement et ainsi favorisent l’innovation à une échelle sans précédent. Cependant, comme le savent tous ceux qui ont travaillé dans un département informatique ces deux dernières années, le management de la disponibilité et de la  performance des environnements cloud-natifs se révèle être un énorme défi pour les équipes.

Les solutions de monitoring traditionnelles étaient basées sur une infrastructure à durée de vie longue (physique ou virtualisée). Il y a dix ans, les services informatiques exploitaient un nombre relativement fixe de serveurs et un réseau quasi stable. Ils avaient des indicateurs variant peu et des modèles de tableaux de bord fixes pour chacune des couches de la pile technologique. L’avènement du cloud a ajouté un nouveau niveau de complexité. Les entreprises se sont retrouvées à augmenter ou  à réduire continuellement l’utilisation des infrastructures cloud et des services applicatifs en fonction des besoins de charge guidés par le business, et en temps réel.

Bien que les solutions de monitoring se soient adaptées au cloud, parallèlement aux environnements traditionnels, la plupart d’entre elles  n’ont pas été conçues pour gérer efficacement les environnements dynamiques cloud-native d’aujourd’hui. 

C’est une question d’échelle, car ces systèmes distribués s’appuient sur des milliers de conteneurs et génèrent un volume énorme  de métriques, d’événements, de logs et de traces (MELT) à chaque seconde. À l’heure actuelle, la plupart des responsables informatiques n’ont tout simplement aucun moyen  qui leur permettrait de donner  du sens à un tel volume de données lors du dépannage lié aux problèmes de disponibilité et de performances des applications causés par des infrastructures étendues et des environnements hybrides.

Le besoin de solutions d’observabilité cloud native

Face à cette complexité croissante, les responsables informatiques ont donc besoin de visibilité au niveau de l’application, des services sous-jacents (tels Kubernetes) et de l’infrastructure cloud (compute, storage, network) qu’ils exploitent. Ils ont également besoin d’une visibilité sur les performances, l’impact sur les utilisateurs et sur le business  pour leur permettre de prioriser leurs actions de remédiation. Il est essentiel pour les équipes informatiques de comprendre avec précision  comment leurs applications fonctionnent et donc où elles doivent allouer leur temps.

Les responsables informatiques reconnaissent de plus en plus la nécessité de disposer d’une capacité  d’observation full-stack et de cartographier les relations et les interdépendances entre des domaines ou des équipes silotées . Comme le dernier rapport Cisco AppDynamics – The Journey to Observability – le révèle, 54% des entreprises ont déjà entamé leur transition vers l’observabilité full-stack, et 36% d’entre elles prévoient de le faire en 2022.

Les équipes informatiques ont besoin de nouvelles solutions d’observabilité cloud natives pour gérer la complexité croissante des environnements technologiques. En particulier, elles ont besoin d’avoir une visibilité sur les applications et l’infrastructure sous-jacente pour les grands environnements Kubernetes fonctionnant sur les clouds publics.

D’un point de vue technologique, il existe plusieurs critères clés que les responsables informatiques doivent prendre en compte pour choisir les solutions d’observabilité cloud natives qui leur seront utiles, pour les 10 prochaines années et au-delà. Ils doivent rechercher une solution de nouvelle génération, qui adopte des standards ouverts, offrant une vue complète et corrélée de toutes les données de télémétries de la pile technologique, notamment grâce à l’OpenTelemetry.ne solution qui combine l’observabilité à grande échelle avec des fonctionnalités IAOps avancées et la visibilité métier pour prioriser les actions dans leur environnement cloud en tenant compte des impacts métiers.

Un nouvel état d’esprit centré cloud native est nécessaire

Le passage à l’observabilité cloud nécessite également un changement culturel important. Les dirigeants d’entreprises et les responsables informatiques le reconnaissent et agissent en conséquence afin d’attirer et de conserver les talents dont ils ont besoin. 

L’évolution vers une stratégie axée sur le cloud a vu l’émergence de nouvelles équipes au sein du service informatique, composées d’ingénieurs Site Reliability (SRE), DevOps et CloudOps. Et non seulement ces nouveaux profils ont des compétences inédites et hautement spécialisées, mais ils ont aussi des mentalités et des façons de travailler très différentes.

Historiquement, les équipes ITOps avaient comme mission de maximiser le temps de fonctionnement et d’unifier les choix technologiques. Elles avaient tendance à adopter une approche plutôt centralisée de la transformation numérique. Les SRE et les équipes DevOps privilégient l’agilité plutôt que le contrôle et s’attachent à laisser à chaque équipe la liberté de choisir la meilleure approche. Elles acceptent le fait que les applications cloud natives seront toujours complexes, mais elles constatent aussi que le fait de renoncer à un certain niveau de contrôle permet de gagner en rapidité et en innovation. Elles adoptent de nouvelles solutions qui leur permettent de faire face à la complexité des données et d’identifier ce qui compte vraiment.

De même, face à la transformation numérique, elles ne sont pas effrayées par l’ampleur et la complexité des initiatives à mettre en place. Elles acceptent le changement plutôt que d’y résister et considèrent la transformation comme un défi passionnant.

Les nouveaux responsables informatiques cloud natifs pensent qu’ils peuvent apporter plus de valeur à leur entreprise en choisissant des écosystèmes technologiques dynamiques, toutes les équipes ayant la liberté de choisir et de travailler avec les meilleures solutions pour chaque projet.

Enfin, qu’ils soient SREs, DevOps or CloudOps, ces profils ont tendance à adopter un état d’esprit très axé sur ce qui crée de la valeur au sein de l’entreprise. Ils s’efforceront, de plus en plus, à considérer la disponibilité et les performances de la pile technologique sous l’angle business, et de comprendre comment leurs actions et leurs décisions peuvent avoir un impact positif.

On le voit bien, désormais, l’important pour les dirigeants, c’est de reconnaître les nouvelles mentalités cloud natives et de donner à ces équipes la culture, le soutien et les solutions dont elles ont besoin. Ils doivent développer une stratégie qui permette aux équipes de fonctionner de manière totalement nouvelle, tout en veillant à ce que les équipes existantes puissent continuer à faire le travail vital de contrôle de leur infrastructure informatique.

Plus important encore, les responsables informatiques devraient tenir compte de ces facteurs culturels lorsqu’ils choisissent une solution d’observabilité cloud native, afin qu’elle offre à leurs équipes SRE, DevOps et CloudOps l’évolutivité, la flexibilité et l’impact métier dont elles ont besoin pour réaliser leur plein potentiel.

En adoptant une approche holistique, tenant compte à la fois des besoins techniques et culturels de leurs équipes informatiques, les entreprises peuvent donner à leurs responsables informatiques les moyens de surmonter la complexité due aux  environnements cloud natifs et de tenir les promesses de cette nouvelle approche passionnante du développement d’applications.

Découvrez le dernier rapport Cisco AppDynamics – The Journey to Observability